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Interview de Manuel Dessalces : Optimiser son entreprise - Bien plus qu'une histoire de niches fiscales !

Interview de Manuel  Dessalces : Optimiser son entreprise - Bien plus qu'une histoire de niches fiscales !

Manuel, pourriez-vous nous parler de l'expérience ou du moment particulier qui vous a incité à vous concentrer sur la fiscalité d'entreprise dans votre carrière ?

Par le passé, j'étais préparateur physique pour sportifs de haut niveau et gérant d'une entreprise dans le sport-santé.
Je me suis retrouvé très vite confronté pour mes propres besoins à des sujets de gestion et d'optimisation de la TVA, des charges sociales, des finances globale d'une entreprise ...
Y trouvant une similitude avec mon métier qui consistait à "analyser une situation et établir un plan d'action basé sur une logique scientifique", j'y ai vite pris goût.

Dans votre rôle de CEO à l'Ecole des Entrepreneurs Français®, comment encouragez-vous les indépendants à intégrer une stratégie de fiscalité optimisée dans leur gestion d'entreprise ?

Dans un premier temps, les entrepreneurs songent à intégrer une stratégie de fiscalité optimisée dans leur gestion d'entreprise via besoin / ambition de gain financier plus importants : gagner plus sans travailler plus, en optimisant !
Assez vite toutefois, on remarque chez tous les entrepreneurs qu'on accompagne un intérêt qui transite de l'aspect financier, au fait de contrôler son entreprise. D'en comprendre les rouages et les leviers, pour ne plus subir les événements mais les exploiter.
Nous encourageons donc les entrepreneurs à intégrer le sujet de l'optimisation avec une priorité similaire voire supérieure aux autres enjeux de leur entreprise, cela du fait qu'il permet à la fois un gain financier (objectif de toute entreprise) ET un gain de contrôle, donc une capacité à prévoir sur plus long terme.

Comment jonglez-vous entre votre expertise en fiscalité d'entreprise et votre expérience en coaching et préparation physique pour apporter une perspective unique à vos clients ?

Aujourd'hui le coaching et la préparation physique ne sont plus qu'un souvenir, toutefois il n'est plus à démontrer les valeurs semblables entre le sport et l'entrepreneuriat.
Cette expérience me permet souvent de faire des parallèles, des métaphores ou des comparaisons pour illustrer des notions parfois mal perçues de la fiscalité des entrepreneurs, et mieux les enseigner.
Un entrepreneur partageant les valeurs de dépassement et d'accomplissement qu'on retrouve chez le sportif, cette expérience me sert également à déclencher des passages à l'action, là où l'inaction est justement le seul frein à une optimisation réussie.

Quelles sont, selon vous, les erreurs les plus courantes que commettent les entrepreneurs en matière de fiscalité, et comment les aidez-vous à les éviter ou à les corriger ?

Les erreurs sont égales au nombre des croyances répandues sur le sujet, et elles sont nombreuses !
La fiscalité souffre de nombreuses fausses croyances pourtant ancrées, car peu sont ceux qui osent les remettre en question (de peur du retour de bâton peut-être ?).
Parmi les plus courantes : le fait de rejeter d'un revers de main l'idée d'étudier ses possibilités en optimisation sous couvert de ne pas avoir de dépenses dans son activité professionnelle. Par un mélange de fatalisme et de surplus de confiance, on rencontre beaucoup d'entrepreneurs persuadés corps et âmes que sans dépense il n'y a pas d'optimisation possible et cela ne vaut même pas la peine d'y songer (par exemple, des entrepreneurs du web).
Ils sont pourtant nombreux à pouvoir économiser des milliers, out commence par s'y intéressé sans préjugé.

Pourriez-vous partager une anecdote où votre intervention a significativement contribué à réduire les charges fiscales d'une entreprise et à améliorer sa trésorerie ?

Avec plaisir, je ne sais laquelle choisir tant ils sont nombreux !
Je pense à Eddy, dont l'économie chiffrée en euros ne m'a pas autant marqué que l'impact que cela a eu concrètement sur sa vie : il a pu augmenter sa rémunération de gérant et ainsi se payer l'opération des yeux qu'il ne pouvait espérer jusqu'alors.
Je pense bien évidemment aussi à Matthieu, gérant d'un studio d'électrostimulation, qui économise dorénavant 30 000 € par exercice et me confiait lors de notre debriefing avoir pu se payer ses premières vacances depuis 15 ans.

Comment entrevoyez-vous l'évolution des réglementations fiscales dans les prochaines années, et quel impact cela pourrait-il avoir sur les entrepreneurs indépendants ?

La loi finance actuelle le monte : le durcissement arrive.
C'est une aubaine pour qui sait optimiser !
En effet, on observe déjà une attaque sur les "niches fiscales" que l'état avait déjà en ligne de mire depuis des années : le régime LMNP, les avantages à certains groupes restreints ...
Or, contrairement à une autre croyance erronée, l'optimisation ce n'est pas ça, ce n'est pas miser sur des niches fiscales et croiser els doigts.
Optimiser, c'est être à même de structurer et gérer son entreprise de la meilleure des façons et à tout moment. C'est savoir gagner une partie de poker même avec une paire de 7.
Pour cela, ce ne sont pas moins de 23 pratiques d'optimisation et autant de processus de décision et d'arbitrage que l'entrepreneur qui rejoint notre école explore et intègre, lui permettant de trouver à tout moment la réponse à la question "dans ce nouveau contexte, quelles sont mes meilleures options ?".
Et ainsi, toujours être à l'endroit qui sert le mieux ses projets.

En tant que défenseur de l'allègement des charges pour les indépendants, quel message essentiel aimeriez-vous transmettre aux entrepreneurs qui hésitent à optimiser leur fiscalité ?

Nous créons des entreprises pour servir nos vies, et non le contraire.
La fiscalité, et plus largement les dépenses de l'entreprise, représentent l'obstacle capable de renverser la situation et nous rendre esclave de nos entreprises : plus ses dépenses augmentent, plus on peut avoir el réflexe de chercher à combler, et comme elles sont proportionnelles elles augmentent à nouveau, et le cercle vicieux est en place.
Pour quiconque aspire à avoir une entreprise qui sert sa vie et non le contraire, l'optimisation est le premier pas. Il n'y en a pas d'autre, c'est un passage obligé. Elle permet ainsi de libérer du cashflow, l'oxygène d'une entreprise, qui sera beaucoup mieux investi ailleurs ou qui récompensera et embellira la vie de son créateur, le sortant ainsi du cercle vicieux où il doit travailler pour son entreprise et le ramenant à une situation rêvée où il a plus de liberté grâce à son entreprise.

Pour plus d'informations : https://formation-entrepreneur-eef.fr

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